Depuis le début de la crise économique, les investisseurs sont nombreux à avoir trouvé dans le secteur immobilier une excellente opportunité d’augmenter leur richesse de manière simple. Le constat en a été dressé dans les villes de Dubaï ou Hong Kong où les prix de l’immobilier ont respectivement augmenté de 63% et 83% depuis 2009. Cette augmentation de prix est majoritairement due à un accroissement de la demande dans le secteur.
Cet article, qui se base sur un rapport réalisé par l’entreprise de consulting Knight Frank, indique l’origine des meilleurs investissements internationaux ainsi que les destinations favorites des investisseurs.
Jusqu’à présent, la communauté chinoise figurait en tête des acquisitions de biens immobiliers dans le monde. Les particuliers chinois ont tendance à investir dans des biens immobiliers de grand standing. Ces derniers mois, la ville de destination la plus significative en termes d’investissement est celle de New York. Les raisons pour lesquelles les investisseurs chinois sont si actifs se trouvent d’une part dans la croissance de l’économie intérieure de leur pays, et d’autre part, dans leur monnaie forte et stable.
En tête des plus grands investisseurs se trouvent également les singapouriens et les russes, suivis des anglais et des nord-américains.
S’agissant de l’avenir, il est prévu non seulement que la tendance chinoise se consolide, mais également qu’elle croisse de 137% jusqu’à la fin de la décennie. Il est également prévu que le nombre de particuliers américains avec un patrimoine immobilier supérieur à 30 millions de dollars augmente de 32% jusqu’à 2016 et celui des russes de 37%.
Le rapport annonce également l’entrée de certains pays comme le Brésil et le Mexique dans le classement des grands investisseurs, qui pourraient précipitamment provoquer une augmentation significative de l’investissement international immobilier.
De plus, certains pays, principalement au sud de l’Europe, accentuent leurs investissements en élaborant de nombreuses politiques de soutien aux investisseurs étrangers, tandis que les autres pays asiatiques adoptent des politiques contraires en la matière.
En Inde par exemple, la Banque Indienne a récemment annoncé qu’aucun étranger non ressortissant ne pourra effectuer d’opérations de transaction immobilière sur le territoire, excepté pour les héritages de ressortissants de nationalité indienne.
De même pour la Chine, les non ressortissants se voient restreints dans leur volonté d’acquérir une propriété sur le territoire. Bien que la politique adoptée par Hong Kong ne soit pas aussi drastique qu’en Inde, les acquéreurs étrangers de biens immobiliers devront verser un supplément de 15% du prix total du bien.
En Europe au contraire, et particulièrement dans les pays du Sud du continent, de nombreuses politiques de soutien et d’appui à l’investissement étranger sont conçues pour favoriser cette incitation. Dans le cas de l’Espagne, le gouvernement a récemment approuvé la loi de soutien à l’entrepreneur et son Internationalisation. Cette Loi, en vigueur depuis le 26 septembre dernier, accorde le Golden Visa à tous les étrangers qui, s’ils satisfont certains critères, et notamment investissent dans un bien supérieur ou égal à 500 000 €, pourront bénéficier d’un permis de résidence spécifique.
L’Espagne offre actuellement des conditions idéales pour l’investissement étranger. Les prix du secteur immobilier ont connu une baisse de 45% dans certaines zones, offrant des taux de rentabilité très hauts par rapport aux autres capitales européennes comme Londres ou Paris. Selon un rapport récent émis par l’entreprise de consulting CBRE (entreprise mondiale spécialisée dans les services immobiliers intégraux), aujourd´hui l’Espagne se situe au 4ème rand des pays européens les plus propices à l’investissement.
María Valencia
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